Le parc d'Aiguebelle en Abitibi-Témiscamingue

Un matin de juin pluvieux, on est venu me chercher au chalet La Demoiselle pour une visite guidée du parc d’Aiguebelle, en Abitibi-Témiscamingue.

C’est à cet endroit, sur le lac Loïs, près de Taschereau, que nous avons logé, mes copines et moi, le soir d’avant. Nous étions en roadtrip et chacune de nous avait des activités prévues ce matin-là. En ce qui me concerne, j’étais très contente d’avoir été choisie pour être celle qui allait passer la journée en plein air, au parc d’Aiguebelle.

Paysages du parc d'Aiguebelle — Le lac Loïs devant le chalet

Malheureusement, la pluie nous a forcé à rebrousser chemin, au beau milieu d’une randonnée. Durant les quelques heures que j’ai passées sur les lieux, j’ai quand même eu la chance de capturer quelques clichés, marcher sur quelques sentiers et découvrir la splendeur du parc.

Juste une envie me trotte dans la tête depuis ma courte visite: y retourner le plus rapidement possible!

Les sentiers pédestres

Avant le déluge, mes guides et moi avons pris le sentier Les Paysages, d’une longueur de 1.6 km. Un court trajet qui m’a permis de voir des paysages à tomber par terre.

En voici quelques-uns…

Je suis une éternelle positive remplie d’optimisme. La pluie me freine rarement et, tout en marchant, j’ai toujours espoir qu’elle se dissipe. La forêt nous réserve parfois de belles surprises sous la pluie, mais cette fois-ci, elle a eu raison de nous.

Trempés jusqu’aux os, nous avons dû faire demi-tour alors que nous venions d’atteindre le point de vue du pont suspendu, lors de notre deuxième randonnée dans le sentier La Traverse.

Je voulais tant atteindre ce joli pont suspendu que l’on voit partout dans les publicités du parc! Hélas, ce sera pour la prochaine fois. Je ne peux pas dire que je n’aurai pas essayé! Donc, pas de balade sur le pont suspendu, mais quelques photos capturées de paysage qui m’émerveillent encore aujourd’hui!

La faune et la flore

Accompagnée d’Émilie, garde-parc naturaliste, j’ai appris l’histoire fascinante de la formation du sol de la région. Par tout hasard, nous avons croisé un urubu à tête rouge. Cet oiseau de proie est très rare à cet endroit, m’a dit Émilie, qui visiblement était aussi excitée que moi. Je n’ai peut-être pas le soleil de mon côté, mais j’ai eu une chance unique d’observer cet immense oiseau!

Enfin, Émilie me montre une plante carnivore au sol. C’est la première fois que j’en vois une. Je n’ai pas de très grandes connaissances dans le domaine de la flore, mais si ma mémoire est bonne, c’est une plante dans la famille des droséracées. J’aimerais bien en apprendre davantage sur ce type de plantes intrigantes si l’occasion se présente.

Le retour

Mon retour en Abitibi-Témiscamingue, et plus spécialement au parc d’Aiguebelle, est inscrit dans mon calendrier « à refaire ». Je me suis promis d’y retourner en de meilleures températures.